samedi 17 novembre 2012

Le cerveau d'Einstein, pas normal ?



Des anomalies dans le cerveau d'Einstein auraient été trouvées. expliquent-elles sont incroyable intellect ? Ou pas ?

En tous cas, le pauvre, je ne savais même pas qu'on lui avait sorti cet organe du crâne à des fins scientifiques....

On reste sur sa faim. L'article complet est sorti hier dans le magazine "Brain", mais pour arriver à l'obtenir c'est une autre paire de manches...

Article tiré du "science daily".


Uncommon Features of Einstein's Brain Might Explain His Remarkable Cognitive Abilities




ScienceDaily (Nov. 15, 2012) — Portions of Albert Einstein's brain have been found to be unlike those of most people and could be related to his extraordinary cognitive abilities, according to a new study led by Florida State University evolutionary anthropologist Dean Falk.


Falk, along with colleagues Frederick E. Lepore of the Robert Wood Johnson Medical School and Adrianne Noe, director of the National Museum of Health and Medicine, describe for the first time the entire cerebral cortex of Einstein's brain from an examination of 14 recently discovered photographs. The researchers compared Einstein's brain to 85 "normal" human brains and, in light of current functional imaging studies, interpreted its unusual features.


"Although the overall size and asymmetrical shape of Einstein's brain were normal, the prefrontal, somatosensory, primary motor, parietal, temporal and occipital cortices were extraordinary," said Falk, the Hale G. Smith Professor of Anthropology at Florida State. "These may have provided the neurological underpinnings for some of his visuospatial and mathematical abilities, for instance."


The study, "The Cerebral Cortex of Albert Einstein: A Description and Preliminary Analysis of Unpublished Photographs," will be published Nov. 16 in the journal Brain.


Upon Einstein's death in 1955, his brain was removed and photographed from multiple angles with the permission of his family. Furthermore, it was sectioned into 240 blocks from which histological slides were prepared. Unfortunately, a great majority of the photographs, blocks and slides were lost from public sight for more than 55 years. The 14 photographs used by the researchers now are held by the National Museum of Health and Medicine.


The paper also publishes the "roadmap" to Einstein's brain prepared in 1955 by Dr. Thomas Harvey to illustrate the locations within Einstein's previously whole brain of 240 dissected blocks of tissue, which provides a key to locating the origins within the brain of the newly emerged histological slides.




mardi 13 novembre 2012

faut rigooglé (2)


On commence à en savoir un peu plus sur notre ami et on comprend mieux pourquoi ses victimes ne sont pas venues se vanter :

En fait, il a créé un programme malveillant capable d'envoyer des SMS surtaxés à l'insu de l'utilisateur. 

Il l'a caché ensuite son programme dans des applications ANDROID mises à disposition sur une plateforme de téléchargement proposant gratuitement et illégalement ces applications. Il ne reste plus qu'à attendre. 


Les premiers "pigeons" arrivent et leurs téléphones sont vite infectés par le virus. Dylan jubile, il a réussi, son programme fonctionne. Au total se seront pas loin de 17 000 smartphones qui seront contaminés par le virus et Dylan récoltera 4000€ de son malware, qui lui serviront à acheter du matériel informatique et des jeux vidéos. 

Oui mais voilà, une fois satisfait Dylan passe à autre chose et oubli complétement les applications vérolées qui sont toujours en téléchargement, si bien que le préjudice subi par les opérateurs est estimé à 500 000€. 

Une enquête est donc ouverte par l'Office central de lutte contre la criminalité liée aux techniques de l'information, pour rechercher le fameux hacker. 


Au final notre hacker n'ira pas en prison mais sera astreint à un bracelet électronique (en espérant qu'il ne fonctionne pas sous Android...).

jeudi 8 novembre 2012

Faut rigooglé


Un petit coyote qui aurait sans doute mieux fait de rester couché, mais avec 150 de QI c'est dur de garder ses neurones au repos.Faudrait juste trouver d'autres passe-temps je pense....


Article tiré du site TF1, mais y en a d'autres ailleurs.
Tous mettent en avant le Qi du gosse mais aucun ne peut vraiment dire ce qu'on lui reproche...Amusant.

Le procès d'un jeune hacker, surdoué de l'informatique



Un autodidacte de 20 ans est poursuivi jeudi en correctionnelle à Amiens, soupçonné d'avoir mis au point un virus ayant affecté 17.000 smartphones. Le préjudice serait de plus de 500.000 euros.
Pour les policiers, c'est un véritable "petit génie de l'informatique". Un jeune homme sans emploi est jugé jeudi devant le tribunal correctionnel d'Amiens pour "piratage et escroquerie". Selon une source judiciaire, il encourt une peine pouvant aller jusqu'à cinq ans de prison.

Depuis 2011, cet hacker de 20 ans est soupçonné d'avoir mis au point un virus à destination de smartphones fonctionnant avec le système d'exploitation de Google, Android. Il mettait à disposition des logiciels gratuits à télécharger qui, sans que l'utilisateur ne s'en rende compte, composait des numéros de téléphone surtaxés. Les utilisateurs recevaient alors des SMS contenant des codes qui permettaient, à leur tour, des micro-paiements via des sites piratés. 17.000 téléphones auraient été affectés. Montant du préjudice : plus d'un demi-million d'euros.

"Ça m'a pris une heure"
Dans un entretien publié le 21 octobre dans Le Courrier Picard, le jeune homme a affirmé n'avoir "pas conscience des risques". "Pour moi, les gens qui téléchargeaient les applications que j'ai copiées étaient dans l'illégalité. Elles sont payantes et ils les obtenaient gratuitement sur des sites illégaux", a-t-il expliqué au quotidien. "J'étais au lit, et j'ai eu cette idée. Je n'avais jamais travaillé sur Android. Je suis allé à mon PC et je l'ai fait. Ça m'a pris une heure", a poursuivi le surdoué de l'informatique, crédité d'un QI de 150.

Le jeune homme a été placé sous contrôle judiciaire, dans l'attente de son jugement. "Il n'y a pas de partie civile", a indiqué une source judiciaire, selon laquelle cela peut s'expliquer, concernant les particuliers, par le fait que les victimes sont "éparpillées". "Pour l'instant, les opérateurs ne se sont pas non plus constitués partie civile", a ajouté cette source.

samedi 25 août 2012

Moi, surdoué? Vous plaisantez!

Ci dessous un article du site micromagazine (qui doit être suisse mais on peut faire avec).


Un article classique qui résume bien ce que peuvent ressentir les coyotes dans leur majorité, que ce soit avant ou après l'annonce des résultats des tests.  Voilà pourquoi je vous le reproduis in-extenso, y compris les témoignages de fin.

On regrettera toujours l'usage de termes tels que "surdouement". Ils ne reflètent pas notre réalité car nous ne sommes pas trop doués, ou plus doués que les autres, en aucun cas meilleurs, mais avant tout différents de la moyenne. Je tiens à ces nuances.
Et puis les suisses ont inventé le fromage à trous et les montres de précision, alors ils se doivent d'être  pointilleux dans leurs écrits ! 

J'ai aussi appris que la Mensa opérait en Suisse... Ok.... pourquoi pas...

Je voudrais bien en savoir plus sur la prise en charge des jeunes coyotes là-bas en revanche.

Allez la suite, par définition, c'est après, bonne lecture !




De nombreux adultes découvrent tardivement leur haut potentiel. Après des années de mal-être, ils se sentent enfin reconnus et soulagés.
Décalé, bizarre, bête, ou même fou. Ce sont les mots qui reviennent le plus souvent lorsqu’on demande à un adulte tardivement diagnostiqué surdoué comment il se sentait face aux autres avant de savoir. Avant la découverte de ce qu’on appelle surdouance, ou haut potentiel. Cette intelligence hors norme qui se caractérise par une curiosité insatiable, un traitement des informations en arborescence, c’est-à-dire par ramification rapide d’association d’idées. Mais aussi par une hypersensibilité, une empathie et une réceptivité sensorielle exacerbées. Un descriptif qui renvoie davantage à l’image du petit génie qu’à celle d’un adulte peu sûr de soi. Ce don peut toutefois se révéler bien encombrant lorsque le principal intéressé en ignore tout.

Non, être surdoué n’est pas toujours un gage de bonheur, même si certains vivent très bien cette différence. Ni forcément de réussite. Car comment devenir un adulte bien dans sa peau lorsqu’on a passé sa scolarité à s’ennuyer, que l’on se sent déconnecté des autres, dont on ne partage pas les centres d’intérêts, et que cette différence donne lieu à des railleries? «On se moquait de moi, on me disait que j’étais bête car je comprenais souvent différemment les choses», se souvient Sophie, 30 ans, qui a eu la confirmation de sa surdouance il y a quelques mois, et dont le témoignage est à lire ci-contre.

Le sentiment d’être «à côté de la plaque» et incompris prend alors le pas. La dévalorisation de soi s’installe jusqu’à se muer en dépression pour certains. Séances chez le psy, thérapies en tout genre s’enchaînent sans pour autant donner de résultat. La personnalité complexe des hauts potentiels fait qu’ils sont souvent confondus avec des personnalités borderline (état limite) ou bipolaires. «Dans leur cas, il ne s’agit pas de pathologie mais d’une exacerbation de la réalité. Ce sont des personnes extrêmement réactives émotionnellement, très sensibles aux changements. Elles peuvent passer de l’exaltation à des phases de dépression totale», explique la psychologue française Jeanne Siaud-Facchin. Auteure de Trop intelligent pour être heureux? (éd. Odile Jacob), elle dépiste depuis plusieurs années enfants –mais aussi adultes – à haut potentiel. Ces «zèbres», comme elle les surnomme en raison de leur similitude avec ce drôle d’animal, que ses rayures rendent si différent tout en l’aidant à se dissimuler.

Car si les milieux scolaires sont aujourd’hui attentifs à repérer les hauts potentiel (ils seraient un à deux par classe), ce n’était pas le cas il y a quelques dizaines d’années. Résultat, de nombreux adultes sont passés entre les gouttes, en s’adaptant au point de masquer leur particularité ou en étant alors pris pour des enfants souffrant de troubles de l’attention. D’autres ont nié leurs talents, se sentant coupables d’avoir des aptitudes supérieures, des facilités ou un don, note dans son ouvrage L’adulte surdoué (éd. Albin Michel), la psychologue et psychanalyste parisienne Monique de Kermadec. Car «plus le surdoué adopte un «profil bas», plus l’approbation du groupe est large.»


C’est souvent parce que leur enfant a été diagnostiqué à haut potentiel que ces surdoués qui s’ignorent prennent conscience de leur différence. Ou parce qu’ils ont lu un article sur le sujet et se sont reconnus. «Ils font cette hypothèse, mais craignent en même temps de paraître prétentieux», raconte la psychologue et coach genevoise Pascale Roux. Depuis quelques années, elle aussi dépiste et accompagne des adultes zébrés. «Lorsque le diagnostic tombe, ils sont d’abord incrédules, puis soulagés, poursuit-elle. Cela leur permet de comprendre pourquoi ils se sentent si différents, de réagir autrement face aux autres et d’apprendre à ne plus attendre que ces derniers fonctionnent comme eux. Mais aussi de retrouver du sens.»

La révélation de la surdouance s’accompagne aussi de colère. Celle de ne pas avoir été compris par ses parents, par l’école. Le risque est alors de vouloir tout recommencer, comme si une grande intelligence supposait un grand destin, met en garde Jeanne Siaud-Facchin: «Et si j’avais raté ma vie?», se disent d’aucuns. Pourtant, comme elle le souligne, il s’agit «moins de faire quelque chose que d’être enfin soi-même». D’où le besoin pour certains de se retrouver entre eux. A l’instar de Pierre-Yves Franzetti, militaire de carrière, qui a découvert sa surdouance il y a trois ans. Il est depuis devenu secrétaire local de la section valaisanne de Mensa – la table en latin –, association internationale qui regroupe les hauts potentiels. «L’idée est d’aborder des thématiques, aussi bien scientifiques, qu’économiques ou littéraires, dont on ne parlerait pas à la maison ou dans notre entourage.» Une manière de satisfaire l’insatiable curiosité qui caractérise ces zèbres. Et de se sentir enfin compris.

*****

C’est «pour savoir ce qu’il valait vraiment» que Pierre-Yves Franzetti a poussé un jour la porte de la section valaisanne de l’association Mensa, qui regroupe les QI de plus de 130. C’était il y a trois ans. Il avait alors 34 ans. Militaire de carrière, il vivait une passe difficile: «J’ai subi des pressions dans le cadre de ma vie professionnelle, raconte-t-il. Mon travail était sans cesse remis en cause et dénigré. J’ai commencé à penser que j’étais à côté de la plaque. J’avais vraiment besoin de me situer.»

J’ai pensé que j’étais à côté de la plaque.
C’est alors que ce passionné de jeux de rôles, au caractère «ouvert et de meneur»,décide de passer un test de QI validé par Mensa. La réponse est sans appel: il possède une intelligence largement au-dessus de la moyenne. «Apprendre que j’étais surdoué a expliqué beaucoup de choses. J’ai notamment compris que je subissais une forme de mobbing», raconte celui qui est depuis devenu secrétaire local de la section valaisanne de Mensa. S’il n’a jamais souffert de sa surdouance durant sa scolarité,Pierre-Yves Franzetti se reconnaît dans le portrait souvent dépeint de l’enfant surdoué: «Je n’étais pas particulièrement bon à l’école, mais pas mauvais non plus. Disons que j’étais surtout minimaliste car j’avais de la facilité.» Contrairement à beaucoup de surdoués, il a choisi de ne pas cacher son don, sans toutefois le crier sur tous les toits: «Parce que c’est très important pour l’estime de soi.»

«J’étais sous le choc»

A 30 ans, Sophie s’est enfin trouvée. Au début de l’année, la jeune femme est allée consulter une psychologue qui a diagnostiqué son haut potentiel. «J’étais sous le choc, se souvient-elle. Jusque-là, j’avais toujours eu l’impression d’être à côté de la plaque, d’être un cas. Mais maintenant je sais que je ne suis ni folle, ni bête.»
L’école, ça été l’enfer. Je n’arrivais pas à communiquer avec les autres.
Comme beaucoup de surdoués, Sophie a souffert de sa singularité. Enfant, elle vit une scolarité difficile. «L’école, ça a été l’enfer, résume-t-elle. Je n’arrivais ni à communiquer avec les autres ni à me concentrer. On me disait que j’étais bête car je comprenais souvent de travers.» L’adolescence n’arrange rien: Sophie se sent «hyper-nulle» et finit par plaquer ses études pour s’orienter vers un apprentissage d’employée de commerce. C’est là qu’intervient un premier déclic: «Quand j’ai commencé à travailler, je me suis rendu compte que je comprenais vite, que j’avais une vue d’ensemble des problèmes et que j’étais polyvalente.»
Mais la confiance en soi fait toujours défaut. La jeune femme fait une dépression à l’orée de ses vingt ans, subit le mobbing d’un supérieur durant plus de trois ans. Des épreuves qui ne l’empêchent pas de se voir confier rapidement des responsabilités dans l’entreprise où elle travaille actuellement.
Aujourd’hui, Sophie veut tracer sa propre route. Passionnée de dessin, elle a ouvert il y a peu un atelier où elle donne des cours. Son rêve: vivre de son art. Pour enfin être elle-même.

«Je commence à me sentir enfin apaisé»

Assis dans le salon-bar d’un hôtel genevois, David (prénom d'emprunt) raconte les circonstances qui l’ont amené à découvrir sa surdouance à 54 ans. Enfin, plutôt «à savoir ce que je savais déjà», précise-t-il. Car comme beaucoup de personnes à haut potentiel, ce cadre en management et conseil, marié et père de deux enfants a senti depuis l’enfance qu’il était différent. «J’ai toujours eu un regard extrêmement lucide sur les choses et les gens. Il ne me faut pas longtemps pour comprendre un contexte, savoir lire une situation.» La révélation, elle, a lieu lorsqu’un ami proche lui offre au printemps de l’année dernière «Trop intelligent pour être heureux?», le livre de la psychologue française Jeanne Siaud-Facchin. «Cette lecture m’a totalement bouleversé car je me suis reconnu.»
Je ne savais pas quoi faire de ma vie.
Une expertise attestant de son haut potentiel plus tard, David se sent enfin décomplexé. «Je me suis dit qu’il y avait une issue à cette culpabilité que je ressentais. J’ai compris que j’étais simplement juste fait comme ça.» Avec une précision d’horloger, il détaille ce mal-être qui l’a accompagné durant sa vie et ses efforts d’adaptation pour masquer sa différence. Comme, lorsque gamin, il se met à écouter Led Zeppelin alors qu’il préfère Bach. «J’ai rapidement constaté qu’être différent, ce n’était pas bien, alors j’a tenté de m’adapter, mais les autres ne sont pas dupes.» S’en est suivi un sentiment de frustration qui l’a mené «à prendre des décisions radicales». «Je me suis rebellé contre beaucoup de choses, dit-il. Je ne savais pas quoi faire de ma vie et ne me voyais pas l’ombre d’une qualité.»
Aujourd’hui, David ne regrette pas d’avoir choisi de savoir. La confirmation de son don lui a apporté la reconnaissance qu’il recherchait depuis longtemps. «Je commence à me sentir enfin apaisé et décidé à bien utiliser mes qualités.»

samedi 18 août 2012

interview RFI de Mme kermadec

Interview en rediffusion de Mme kermadec sur la radio RFI, ça n'empêche pas de lire son livre mais quasi...

L'interview démarre sur la rédéfinition salutaire des termes utilisés communément, et c'est parti.

Première partie ici:
 http://www.rfi.fr/emission/20120815-1-adulte-surdoue-rediffusion 

seconde partie ici:

 http://www.rfi.fr/emission/20111017-2-adulte-surdoue-suite


Et pour rappel: http://www.blogger.com/goog_1050127482

je découvre également que cette personne a son site (qui ne l'a pas) ?



jeudi 19 juillet 2012

La science c'est pas que le boson de higgs


Article de l'express du 16 juin



Guide de la parfaite auto-stoppeuse


Miss Flash fait du stop en marge du festival de Cannes en mai 1964.


IMPROBABLOLOGIE - Une somme conséquente d'études a montré que, dans le choix d'une partenaire, les hommes prenaient particulièrement en compte l'attractivité physique de ces dames - tandis que celles-ci privilégiaient plutôt un statut social élevé et de bonnes perspectives financières (c'est ce que la science dit en tout cas...). Reste à définir les caractéristiques qui signent le pouvoird'attraction des femmes. C'est là qu'entre en scène... l'auto-stoppeuse. Il s'agit d'un des outils d'expérimentation favoris de Nicolas Guéguen, chercheur ensciences du comportement à l'université de Bretagne-Sud, qui a déjà eu les honneurs de cette chronique sur la science improbable.

L'homme s'est fait une spécialité de manipuler l'apparence extérieure d'auto-stoppeuses complices et de mesurer leur impact sur le nombre d'arrêts des automobilistes. Prenons les trois dernières expériences qu'il a menées, dont les résultats ont respectivement été publiés en 2007, 2009 et 2010. Dans la première, partant de l'idée que la taille des seins est devenue un atout capital dans le jeu de la séduction, au point que des millions de femmes dans le monde ont faitaugmenter leur tour de poitrine, il a eu recours à un petit stratagème. Il a recruté une complice peu dotée par la nature (bonnet A de soutien-gorge) et lui a fait leverle pouce sur une route bretonne. En ajoutant des prothèses de latex, elle pouvait à volonté remplir un bonnet B ou un C et avait pour instruction de changer de taille toutes les 100 voitures. Sans trop de surprise, le nombre d'arrêts d'automobilistes mâles a augmenté proportionnellement au tour de poitrine... Celui des conductrices n'a pas significativement bougé, comme cela a aussi été le cas dans les tests suivants.

Pour la deuxième expérience, c'est la couleur des cheveux qui variait. Cinq jeunes femmes vêtues de la même manière, ayant le même tour de poitrine et un visage d'une attractivité équivalente (mesurée par un panel d'hommes avant l'expérience), se sont relayées sur le bord de la route en changeant régulièrement de perruque : brune, blonde ou châtain. Le test a confirmé que, même s'ils ne le reconnaissent pas toujours, les hommes préfèrent décidément les blondes, sans doute parce qu'ils les perçoivent comme plus jeunes, plus fertiles et en meilleure santé que les autres, comme l'ont montré plusieurs études.
Pour la dernière expérience, le même protocole a été suivi à la différence que les complices avaient la même teinte de cheveux et que seule changeait la couleur de leur tee-shirt : noir, blanc, jaune, rouge, vert ou bleu. Ces coloris sont arrivés plus ou moins à égalité à l'exception du rouge, qui a fait s'arrêter plus d'un conducteur sur cinq, contre un sur sept en moyenne pour les autres. Associé à la femme fatale, le rouge est la couleur qu'exhibent, sur leur périnée, nos cousines les femelles babouins, macaques ou chimpanzés pendant leur phase fertile... Certains chercheurs estiment aussi que si le visage des femmes en période d'ovulation est jugé plus attractif, c'est peut-être aussi parce qu'il est plus vascularisé, donc plus rouge.
Notons que les auto-stoppeuses de ces tests ne sont montées dans aucune voiture. A chaque fois qu'on s'arrêtait pour les prendre, les jeunes femmes expliquaient qu'il s'agissait d'une expérience. Les études ne précisent pas combien de conducteurs leur ont répondu : "Dommage..."
Journaliste et blogueur
(Passeurdesciences.blog.lemonde.fr)

Un petit pas pour l'homme....

En ces temps troublés, on ne sait plus à quoi s'attendre.

Voilà que les dames coyotes sortent à leur tout le nez de la tanière (si on en croit l'express)!

Je ne lancerai pas ici de débat sur cette info est un bien ou un mal... :-)
C'est pas le genre de la maison.

Et puis l'article reste prudent.

l'article

le death metal est la bande son des prodiges

Et oui !

On le savait depuis longtemps nous autres, mais la musique "métal" serait en passe de servir d'outil à détecter les surdoués !

HAAAAAAA

ben c'est normal en même temps: on a longtemps dit que c'était une musique diabolique, hors le diable est bien l'enfant surdoué qui a voulu casser les règles d'une société préétablie. Dont acte.

Tu parles français ?

Tu parles anglais trop bien ?

Tu parles anglais juste comme il faut ?



Ci dessous la version partielle de l'article, traduit par google, que je corrigerai à fond quand j'aurais du temps


le Heavy metal a longtemps eu la mauvaise réputation d' attirer les admirateurs plus intéressées par les décibels que par Descartes. De nouvelles recherches, cependant, promettent de sauver le genre de la fosse de l'obscurité intellectuelle.

Une étude a révélé que le death metal et de groupes de thrash comme Slayer et Slipknot produisent une musique de choix pour les plus brillants jeunes d'aujourd'hui.

Une enquête qui a été réalisée parmi les étudiants de l'Académie nationale de la jeunesse doués et talentueux, une cohorte tirée du top 5 pour cent des jeunes de la nation, a attiré des louanges pour le métal à la "brutalité viscérale"  qui ,avec plus d'un tiers des votes, représente leur style favori. Les chercheurs ont admis qu'ils ont été surpris de constater que des genres traditionnellement associés à la précocité intellectuelle, tel le classique et le jazz, étaient en réalité les moins populaires.

Ce qu'ils ont découvert à la place était que les jeunes ont apprécié de se défouler aux sons purs et durs, en particulier s'ils avaient un message émotionnellement chargé ou ouvertement politique. Un participant a dit: "Vous ne pouvez pas vraiment libérer votre colère et écouter de la musique en même temps avec d'autres types de musique."

Pour Stuart Cadwallader de l'Université de Warwick, qui a mené l'enquête, ledit métal lourd a été trouvé pour fournir une forme de "catharsis", en particulier pour les personnes à faible estime de soi.

Ils ont trouvé dans la musique agressive un moyen utile pour leurs frustrations et leur colère, selon les résultats révélés à la conférence de la Société psychologique britannique York hier.

M. Cadwallader a déclaré que cette élite intellectuelle se retrouve souvent face à des situations et des problèmes rencontrés par les moins bons élèves.

"Peut-être la pression associée au fait d'être doué et talentueux peuvent être temporairement oubliée avec l'aide de la musique», a t-il dit.

Alors que d'autres formes musicales comme le rock, pop et R & B ont été classés comme les plus populaires, les étudiants ont déclaré se sentir particulièrement attirés par le «thrashiness» de métaux lourds.



Cependant, la plupart des étudiants étaient en désaccord sur le fait d'être définis fans de heavy metal argumentant qu'ils aimaient à choisir parmi différents styles selon ce qu'ils ressentaient.

Un étudiant a conclu: «Comme avec la plupart des musiques, il dépend fortement de l'humeur de la personne du moment. "


mercredi 27 juin 2012

Qi et embauche


Peux t'on refuser un test de QI à l'embauche ?

Quelles sont les conséquences d'un test refusé, râté, réussi ?

Réponses ci dessous, vous pouvez passer les premières 3 minutes sauf si vous êtes au SMIC.

dimanche 24 juin 2012

Se découvrir surdoué à 50 ans


Se découvrir surdoué à 50 ans !


J'imagine qu'il n'est jamais trop tard pour se poser des questions et en avoir les réponses ?

Y a pas mal de données qui sont un peu trop simplistes à mon goût mais si on part du principe que ça peut permettre à quelqu'un de démarrer une vraie réflexion, ça passe.



lundi 18 juin 2012

CNRS recherches sur les surdoués

Ci dessous le lien vers une étude du CNRS sur les enfants surdoués.




http://med2.univ-angers.fr/discipline/pedopsy/Documents/surdoues-cnrs.pdf

samedi 16 juin 2012

différences hommes-femmes


Les hommes et les femmes ont-ils le même cerveau ?

Article extrait de l'interview de Catherine Vidal, neurobiologiste et auteure de « Hommes, femmes : avons-nous le même cerveau ? »


L'IRM

Il faut voir que quand on fait une expérience en IRM, le nombre de sujets est toujours faible. Il n’y a souvent qu’une vingtaine de personnes testées, parce que ce sont des expériences qui coûtent cher à mettre en œuvre, et qu’on ne va pas passer 150 personnes dans la machine.
La notion d’échantillon est donc très importante. On ne peut pas, à partir de vingt personnes, généraliser à toute l’humanité. Il faut de la rigueur scientifique.
Ensuite, les tests en IRM posent aussi souvent problème, ils sont très éloignés de la réalité. On prend les personnes, on les met dans une machine IRM. Vous êtes immobile, la machine fait un bruit de mitraillette et on vous demande de faire une tâche de calcul mental, par exemple.

Expériences concernant le langage, la question des statistiques

Il y a eu une expérience sur cette fonction qui a montré que les hommes activent un hémisphère et les femmes, deux.
Cette expérience a été publiée en 1995, c’est-à-dire il y a longtemps. On était juste au début de l’IRM. Depuis, de nombreux chercheurs ont tenté de reproduire ces expériences.
En sciences, on fait ce qu’on appelle des métaanalyses, des études qui rassemblent tous les travaux qui ont été faits en IRM sur les aires du langage, avec des hommes et des femmes.
La métaanalyse de référence sur ce sujet a été publiée en 2009, elle portait sur 2 000 hommes et femmes testés. On s’est aperçu alors que statistiquement parlant, il n’y a pas de différences dans la répartition des aires du langage dans le cerveau.
Ainsi, quand on utilise un échantillon important, les différences qu’on avait pu voir sur un petit échantillon se trouvent gommées. Et par ailleurs, sur le langage, sur 10 000 expériences faites en dix ans, il n’y a que 2,5% des travaux qui montrent des différences entre les sexes.
Ces résultats s’expliquent par le fait que nous avons tous et toutes des cerveaux différents. C’est bien ce que montrent les expériences en IRM : les différences entre les personnes d’un même sexe sont plus importantes que les différences entre les sexes.


Cliquer pour aggrandir



Au final, que sait-on vraiment du cerveau et comment travailler sur un sujet mal dégrossi ?

A l’heure actuelle, un des grands problèmes, c’est de comprendre la relation entre la structure du cerveau et son fonctionnement. Il y a ce cas assez exemplaire d’un patient qui est allé consulter à l’hôpital de la Timone, en 2007. Il est venu à cause d’une légère faiblesse à la jambe. On lui a fait passer un IRM et on s’est rendu compte que son crâne était rempli de liquide. Son cerveau était réduit à une mince couche collée sur les parois du crâne.

Il se trouve qu’à la naissance, cet homme souffrait d’hydrocéphalie. Dans ces cas-là, les médecins le voient tout de suite et ils installent un drain pour évacuer le liquide. Là, le drain s’est bouché et au cours des années, la pression du liquide a refoulé le cerveau sur les parois du crâne.

C’est un très bel exemple de ce qu’on appelle la plasticité du cerveau qui montre aussi la difficulté de faire des relations entre structure et fonction. Comment un tel cerveau peut-il fonctionner aussi bien ? Cette personne était tout à fait normale, c’est simplement à ses 44 ans, alors qu’elle avait une vie ordinaire, qu’on s’est rendu compte que son cerveau avait cette forme invraisemblable.

Nous, neurobiologistes, vivons une révolution conceptuelle dans la façon dont on conçoit le cerveau avec cette plasticité cérébrale. Cette révolution vient de l’imagerie qui nous permet de faire des études chez l’humain. Avant, on n’avait que des cerveaux dans du formol ou des données cliniques. C’était limité.
Aujourd’hui, même si on ne peut pas faire dire trop de choses à l’IRM – comme je vous l’ai dit, il faut de la rigueur scientifique –, on a une vision complètement différente du cerveau.
Qu’on voit des différences entre les cerveaux des hommes et des femmes, pourquoi pas ? Mais qu’est-ce que cela signifie sur le plan des fonctions ?


Le cerveau ne se conçoit que comme un organe adaptatif

On sait que le cerveau se modifie en permanence en fonction des apprentissages et de nos expériences de la vie. Des zones peuvent s’épaissir, se rétrécir. Rien n’est jamais immuable. A tous les moments de la vie, on peut développer des nouveaux talents, de nouveaux traits dans nos personnalités.
Dès qu’on stimule le cerveau, il peut se modifier donc ?

Un cerveau ne peut se construire qu’en interaction avec l’environnement. Notre cerveau, à la naissance, n’est pas achevé. Seuls 10% de nos 100 milliards de neurones sont connectés entre eux. Le reste va se connecter en fonction du développement de l’enfant. Sans interaction avec l’environnement, le cerveau ne se fabrique pas.

Il y a le fameux test de rotation mentale d’un objet en trois dimensions. Souvent, statistiquement, les hommes sont meilleurs dans ce test. Mais il faut nuancer. Les différences de capacités dans ce test, on les observe à l’adolescence et pas avant. De plus, quand on fait faire le test pendant une semaine, les scores s’égalisent : à la fin, hommes et femmes progressent au même rythme.
Il y a des expériences encore plus jolies autour de ce test. Si on décide de le faire passer dans une classe et qu’avant le test, le professeur annonce que c’est un test de géométrie, les garçons le réussissent mieux. En revanche, quand le professeur annonce un test de dessin, les filles le réussissent mieux.
On voit bien ici l’importance du contexte dans lequel s’effectue une expérience (les psychologues le savent bien). Les filles ont intériorisé le stéréotype selon lequel elles sont moins bonnes en maths. Elles ont moins confiance en elles et, du coup, vont moins bien réussir.
Dans le sens inverse, on sait que les hommes sont moins bons dans les tests de langage, mais avec de l’entraînement, les scores s’égalisent.
Quand on connaît l’avancée de ces connaissances, le discours présenté par Susan Pinker ne tient pas. Ce qu’elle défend, ce sont des idées qui datent d’il y a cinquante ans. Or, depuis cinquante ans, on a fait des progrès gigantesques.
Susan Pinker parle aussi du rôle déterminant des hormones, et notamment des ocytocines.

L’idée que nos comportements puissent être régis de façon inconsciente par des hormones, c’est-à-dire à notre insu, date aussi d’il y a environ cinquante ans. A cette époque, beaucoup d’études ont été faites pour essayer de comprendre l’action des hormones sexuelles, elles ont notamment mené à la pilule.
Il y a eu aussi des études qui montraient que chez les rats, l’ocytocine avait un rôle dans les soins de la mère au petit. On ne peut pas extrapoler ces résultats chez l’humain. Si on veut dire que l’ocytocine a un rôle dans l’empathie ou encore « l’instinct maternel », il faut pouvoir faire de l’expérimentation.
Le problème, c’est qu’il n’en existe aucune qui soit possible. On ne va pas, chez une femme qui vient d’avoir un bébé, faire une ponction dans son liquide cérébral pour regarder le taux d’ocytocines qui y existe et observer si elle s’occupe bien de son bébé...
Susan Pinker parle de sprays d’ocytocine...

On utilise des sprays parce que l’ocytocine, dès qu’on l’injecte dans le sang, elle est tout de suite dégradée. On fait donc sniffer de l’ocytocine en spray nasal aux gens en se disant qu’elle va se dissoudre dans la muqueuse nasale et peut-être avoir une chance d’atteindre la circulation du cerveau. Mais tout ça, ce ne sont que des hypothèses.
Alors pour mesurer l’empathie, imaginez : on met vingt personnes dans la machine IRM, on leur montre des photos avec des visages gracieux et d’autres plus hargneux. On leur demande si elles ont trouvé les personnes sympathiques ou pas, puis on leur fait sniffer l’ocytocine et là, on s’aperçoit qu’elles ont plus de sympathie.
On est dans des cadres expérimentaux qui sont complètement artificiels par rapport à la vraie vie.
Mais est-ce que les hormones peuvent déterminer des comportements durablement ?

Certains laissent croire qu’on aurait des pulsions impossibles à réprimer. Par exemple, pour « l’instinct maternel », la femme forcément, biologiquement, serait plus attentive à son bébé.
Ce qu’il faut bien réaliser, c’est que chez l’humain, aucun instinct ne s’exprime à l’état brut. Tous les comportements qu’on qualifie d’« instinctifs » sont contrôlés par la culture.
Si on prend par exemple la faim et la soif, qui sont extrêmement programmées, il y a beaucoup d’hormones qui interviennent dans leurs processus de déclenchement. Or, l’être humain est capable de faire une grève de la faim. Il est capable de court-circuiter complètement cette programmation instinctive.
Et si on a faim, ce n’est pas non plus pour ça qu’on va voler une pomme à l’étalage.

Spécificité du cortex pré-frontal

Avec les moyens informatiques actuels, on est capable de déplier virtuellement ce cortex cérébral. Et on se rend compte alors qu’il fait une surface de 2 m2 sur 3 mm d’épaisseur. C’est dix fois plus que chez le singe.
C’est cette extension du cortex cérébral qui, d’après les spécialistes de l’évolution, a permis l’émergence des fonctions cognitives propres à l’homme : le langage, la conscience de soi, aller au-delà du réel, se projeter dans l’avenir, tout ce qui nous confère notre liberté.
L’être humain fonctionne d’abord par des stratégies intelligentes, basées sur des représentations mentales et elles ne sont absolument pas déterminées par les hormones.
Est-ce qu’il a un consensus sur ces questions ?

NEUROÉTHIQUE CONTRE NEUROSEXISME
En réaction au neurosexisme, un groupe de scientifiques (sociologues, anthropologues, neurobiologistes, etc.) veut s’inscrire dans la neuroéthique. Ils viennent donc de constituer un réseau international, le « Neurogendering network ».
Son but est d’analyser comment les travaux sur les hommes et les femmes sont transmis par les scientifiques, et comment ces travaux sont repris dans les médias. Le réseau tiendra son congrès à Vienne en septembre 2012.
On ne peut pas imaginer qu’il puisse exister une pratique scientifique qui ne soit pas influencée par le contexte social et culturel, ou par certaines idéologies.

Les scientifiques, ce ne sont pas des personnes en blouse blanche enfermées dans leur laboratoire et influencées par rien.

La notion de science doit toujours se comprendre dans un environnement, à un moment donné. On ne peut pas échapper à ça, il faut simplement en avoir conscience et quand il y a des débats, essayer de faire la part des choses.

Aujourd’hui, il y a davantage de travaux sur ces questions-là et il y a des débats. C’est très bien, c’est grâce aux débats qu’on progresse. Néanmoins, il y a aussi un regain des idées du déterminisme biologique.

Dire : « Je vois des différences dans les aires du langage entre les hommes et les femmes, ce qui explique que les femmes sont plus bavardes » n’est pas anodin. Il y a un fossé entre la réalité de l’expérience en IRM et l’interprétation qui en est faite. Il y a des dérives.



ps: je ne suis pas responsable des fautes d'orthographes des dessins, des autres, si.

pas sages en seine

JUSTE FAIS LE.
LE 16 JUIN 2012 ANDRÉA FRADIN ET GUILLAUME LEDIT

article du site "owni".

L'intelligence ne peut pas vivre sans liberté ni information, donc les coyotes leurs sont inféodés. Le site OWNI défend ces libertés sur internet en nous aidant à obtenir des informations fiables et honnêtes.


Le net sera (et est déjà) la première cible des brûleurs de livres dont j'ai parlé plus tôt dans l'article sur la mort de bradbury. C'est sans doute le plus grand enjeu après l'écologie du siècle en cours.


Et puis le nombre de coyotes parmi les hackers est à n'en pas douter considérable !



A Pas Sage en Seine, les hackers réunis sont passés aux choses sérieuses, ou plutôt aux "workshops", ces ateliers collectifs qui visent à apprendre ou à faire. Deuxième journée de festival sous le signe du "do it yourself", donc.

Seconde journée du festival Pas Sage En Seine, l’évènement qui réunit hackers, geeks de tous poils et partisans de l’Internet polisson, du côté de la Cantine, à Paris. Après une journée en forme de rappel des fondamentaux, les intervenants sont entrés dans le dur. Ou plutôt, dans le faire.





POUR UN INTERNET POLISSON !

Contre un Internet policé, choisissons l'Internet polisson ! C'est en gros le message de Pas sage en Seine, festival de ...

Car si l’intérêt d’un Internet libre et ouvert a été décliné sous toutes les formes au cours de la journée d’introduction, il s’agit de démontrer comment, concrètement, l’application des théories pouvait contribuer à créer de multiples projets. De l’inévitable encyclopédie collaborative en ligne Wikipédia aux monnaies alternatives, en passant par de petits robots dirigés par des lignes de code.

La palme du do it yourself le plus ardu du jour revenant sans doute à l’atelier “reverse engeneering” : un cours interactif pour apprendre à dépecer un malware, ce genre de petit programme qui peut pourrir votre ordinateur de bien des manières, afin de le comprendre et, éventuellement, de l’anéantir. Une conférence d’utilité publique, à destination d’un auditoire averti, susceptible de décrypter (pardon, déchiffrer) des phrases telles que “voilà un snapshot de la machine” ou “on a des batchs qui tournent.”

La carte et le territoire

C’est Gaël Musquet, d’Open Street Map, qui a inauguré cette journée travaux pratiques. Afin d’indiquer aux enfants terribles de Pas sage en Seine comment participer au mieux à ce projet d’envergure internationale, qui ambitionne depuis 2004 “de créer une carte libre du monde.” Une initiative rendue possible par le pouvoir du Net :

Longtemps réservée aux élites, la cartographie s’est vulgarisée grâce à Internet. Google a révolutionné, il y a quelques années, avec ses logiciels, la possibilité de voir des photos aériennes de son quartier, de sa maison… Open Street Map et sa communauté permet de prolonger l’expérience de ces utilisateurs, qui ne sont plus des consommateurs, mais qui deviennent des producteurs.

Gael Musquet (Open Street Map) // Pas sage en Seine 2012 (avec Bluetouff en guest) from Owni on Vimeo.

Une appropriation du territoire par les cartes qui a visiblement séduit les trublions de Pas sage, qui n’ont tout de même pas manqué de demander si on pouvait “repérer les putes sur une carte”. En s’inquiétant au passage de voir Gaël Musquet porter une chemise : ”c’est la DCRI ?”


La DCRI, ou direction centrale du renseignement intérieure, qui a récemment pris langue avec un certain Okhin, membre de Telecomix et intervenant survolté autour des questions de meatspace, cyberspace et autres questions d’identité, d’intimité et de territorialité. Questions qui résonnent avec les pratiques des habitants d’Internet. Et qu’il développe ici pour nous :

Fin de journée sous le signe du hack appliqué au journalisme. Premier volet, Kitetoa et Bluetouff de Reflets.info, ainsi que Jean-Marc Manach sont revenus en longueur sur la cybersurveillance et les fameuses barbouzeries d’Amesys en Libye. Second exemple, Alexandre Léchenet, du Monde.fr, a rejoint les trois intervenants précédents pour montrer les apports du hacking au journalisme. Illustration à l’appui avec l’enquête sur les dépassements d’honoraires des médecins en Ile-en-France. Alexandre Léchenet a aspiré la base de donnée Ameli. Le résultat est assez surprenant. Et ne nécessitait pas d’intrusion, ni talents de hacking hors du commun.

Photographies par Ophelia Noor pour Owni

Génies sans bouillr

Vendredi, F2 a proposé un reportage sur des enfants surdoués, "20 ans après"

Dès le départ, on voit qu'il y a maldonne: en fait ce ne sont pas de simples surdoués, mais des génies chacun dans sa matière. La différence n'est pas négligeable: tous les coyotes ne sont pas des génies. Ooserais-je dire que par définition, les coyotes n'en sont pas et vivent le plus souvent cachés au fond de leur tanière sans oser montrer au monde ce dont ils sont capables?





J'en profite pour exprimer ma déception quant à la façon dont nous sommes traités par les media: les "vrais" surdoués ont leur place mais pas les coyotes. Oui, on n'aura toujours le droit au reportage du mec qui a son bac à 13 ans, celle du virtuose au piano ou au violon, mais à quand un reportage consacré à ceux d'entre nous qui ont connu échecs, souffrance, phobie scolaire, déprime, voire les séjours en psychiatrie, soigné pour  un mal de vivre sans que le toubib puisse disposer des clefs nécessaires à la compréhension de son patient ?

mercredi 13 juin 2012

au tour du cerveau réel

Ci dessous un documentaire de la chaîne ARTE sur les pouvoirs de notre cerveau.

Cette vidéo a de nombreux atouts:
  1. Elle critique intelligemment l'offre de soins actuels (intérêt personnel)
  2. On apprend pleins de trucs sur la réalité de l'effet placebo (ou nocebo)
  3. Je suis persuadé que les coyotes peuvent en tirer un bénéfice direct. Ne sommes-nous pas les champions du stress "inutile" et de la somatisation ?


cerveau artificiel pour progrès réels ?

Un école polytechnique veut créer un cerveau virtuel afin de mieux comprendre le fonctionnement du vrai.

On demande à voir: je sais réparer une roue cassée sur une majorette mais sur une vraie voiture ça change un peu...
Et puis comment simuler un cerveau si justement on ne sait pas comment il fonctionne ?

Enfin la vidéo de présentation et l'article de science et avenir restent intéressants.



l'article de science et avenir ie


Le dossier "Blue rain" est lisible ci dessous.
Blue Brain: Le cerveau numérique