mercredi 27 juin 2012

Qi et embauche


Peux t'on refuser un test de QI à l'embauche ?

Quelles sont les conséquences d'un test refusé, râté, réussi ?

Réponses ci dessous, vous pouvez passer les premières 3 minutes sauf si vous êtes au SMIC.

dimanche 24 juin 2012

Se découvrir surdoué à 50 ans


Se découvrir surdoué à 50 ans !


J'imagine qu'il n'est jamais trop tard pour se poser des questions et en avoir les réponses ?

Y a pas mal de données qui sont un peu trop simplistes à mon goût mais si on part du principe que ça peut permettre à quelqu'un de démarrer une vraie réflexion, ça passe.



lundi 18 juin 2012

CNRS recherches sur les surdoués

Ci dessous le lien vers une étude du CNRS sur les enfants surdoués.




http://med2.univ-angers.fr/discipline/pedopsy/Documents/surdoues-cnrs.pdf

samedi 16 juin 2012

différences hommes-femmes


Les hommes et les femmes ont-ils le même cerveau ?

Article extrait de l'interview de Catherine Vidal, neurobiologiste et auteure de « Hommes, femmes : avons-nous le même cerveau ? »


L'IRM

Il faut voir que quand on fait une expérience en IRM, le nombre de sujets est toujours faible. Il n’y a souvent qu’une vingtaine de personnes testées, parce que ce sont des expériences qui coûtent cher à mettre en œuvre, et qu’on ne va pas passer 150 personnes dans la machine.
La notion d’échantillon est donc très importante. On ne peut pas, à partir de vingt personnes, généraliser à toute l’humanité. Il faut de la rigueur scientifique.
Ensuite, les tests en IRM posent aussi souvent problème, ils sont très éloignés de la réalité. On prend les personnes, on les met dans une machine IRM. Vous êtes immobile, la machine fait un bruit de mitraillette et on vous demande de faire une tâche de calcul mental, par exemple.

Expériences concernant le langage, la question des statistiques

Il y a eu une expérience sur cette fonction qui a montré que les hommes activent un hémisphère et les femmes, deux.
Cette expérience a été publiée en 1995, c’est-à-dire il y a longtemps. On était juste au début de l’IRM. Depuis, de nombreux chercheurs ont tenté de reproduire ces expériences.
En sciences, on fait ce qu’on appelle des métaanalyses, des études qui rassemblent tous les travaux qui ont été faits en IRM sur les aires du langage, avec des hommes et des femmes.
La métaanalyse de référence sur ce sujet a été publiée en 2009, elle portait sur 2 000 hommes et femmes testés. On s’est aperçu alors que statistiquement parlant, il n’y a pas de différences dans la répartition des aires du langage dans le cerveau.
Ainsi, quand on utilise un échantillon important, les différences qu’on avait pu voir sur un petit échantillon se trouvent gommées. Et par ailleurs, sur le langage, sur 10 000 expériences faites en dix ans, il n’y a que 2,5% des travaux qui montrent des différences entre les sexes.
Ces résultats s’expliquent par le fait que nous avons tous et toutes des cerveaux différents. C’est bien ce que montrent les expériences en IRM : les différences entre les personnes d’un même sexe sont plus importantes que les différences entre les sexes.


Cliquer pour aggrandir



Au final, que sait-on vraiment du cerveau et comment travailler sur un sujet mal dégrossi ?

A l’heure actuelle, un des grands problèmes, c’est de comprendre la relation entre la structure du cerveau et son fonctionnement. Il y a ce cas assez exemplaire d’un patient qui est allé consulter à l’hôpital de la Timone, en 2007. Il est venu à cause d’une légère faiblesse à la jambe. On lui a fait passer un IRM et on s’est rendu compte que son crâne était rempli de liquide. Son cerveau était réduit à une mince couche collée sur les parois du crâne.

Il se trouve qu’à la naissance, cet homme souffrait d’hydrocéphalie. Dans ces cas-là, les médecins le voient tout de suite et ils installent un drain pour évacuer le liquide. Là, le drain s’est bouché et au cours des années, la pression du liquide a refoulé le cerveau sur les parois du crâne.

C’est un très bel exemple de ce qu’on appelle la plasticité du cerveau qui montre aussi la difficulté de faire des relations entre structure et fonction. Comment un tel cerveau peut-il fonctionner aussi bien ? Cette personne était tout à fait normale, c’est simplement à ses 44 ans, alors qu’elle avait une vie ordinaire, qu’on s’est rendu compte que son cerveau avait cette forme invraisemblable.

Nous, neurobiologistes, vivons une révolution conceptuelle dans la façon dont on conçoit le cerveau avec cette plasticité cérébrale. Cette révolution vient de l’imagerie qui nous permet de faire des études chez l’humain. Avant, on n’avait que des cerveaux dans du formol ou des données cliniques. C’était limité.
Aujourd’hui, même si on ne peut pas faire dire trop de choses à l’IRM – comme je vous l’ai dit, il faut de la rigueur scientifique –, on a une vision complètement différente du cerveau.
Qu’on voit des différences entre les cerveaux des hommes et des femmes, pourquoi pas ? Mais qu’est-ce que cela signifie sur le plan des fonctions ?


Le cerveau ne se conçoit que comme un organe adaptatif

On sait que le cerveau se modifie en permanence en fonction des apprentissages et de nos expériences de la vie. Des zones peuvent s’épaissir, se rétrécir. Rien n’est jamais immuable. A tous les moments de la vie, on peut développer des nouveaux talents, de nouveaux traits dans nos personnalités.
Dès qu’on stimule le cerveau, il peut se modifier donc ?

Un cerveau ne peut se construire qu’en interaction avec l’environnement. Notre cerveau, à la naissance, n’est pas achevé. Seuls 10% de nos 100 milliards de neurones sont connectés entre eux. Le reste va se connecter en fonction du développement de l’enfant. Sans interaction avec l’environnement, le cerveau ne se fabrique pas.

Il y a le fameux test de rotation mentale d’un objet en trois dimensions. Souvent, statistiquement, les hommes sont meilleurs dans ce test. Mais il faut nuancer. Les différences de capacités dans ce test, on les observe à l’adolescence et pas avant. De plus, quand on fait faire le test pendant une semaine, les scores s’égalisent : à la fin, hommes et femmes progressent au même rythme.
Il y a des expériences encore plus jolies autour de ce test. Si on décide de le faire passer dans une classe et qu’avant le test, le professeur annonce que c’est un test de géométrie, les garçons le réussissent mieux. En revanche, quand le professeur annonce un test de dessin, les filles le réussissent mieux.
On voit bien ici l’importance du contexte dans lequel s’effectue une expérience (les psychologues le savent bien). Les filles ont intériorisé le stéréotype selon lequel elles sont moins bonnes en maths. Elles ont moins confiance en elles et, du coup, vont moins bien réussir.
Dans le sens inverse, on sait que les hommes sont moins bons dans les tests de langage, mais avec de l’entraînement, les scores s’égalisent.
Quand on connaît l’avancée de ces connaissances, le discours présenté par Susan Pinker ne tient pas. Ce qu’elle défend, ce sont des idées qui datent d’il y a cinquante ans. Or, depuis cinquante ans, on a fait des progrès gigantesques.
Susan Pinker parle aussi du rôle déterminant des hormones, et notamment des ocytocines.

L’idée que nos comportements puissent être régis de façon inconsciente par des hormones, c’est-à-dire à notre insu, date aussi d’il y a environ cinquante ans. A cette époque, beaucoup d’études ont été faites pour essayer de comprendre l’action des hormones sexuelles, elles ont notamment mené à la pilule.
Il y a eu aussi des études qui montraient que chez les rats, l’ocytocine avait un rôle dans les soins de la mère au petit. On ne peut pas extrapoler ces résultats chez l’humain. Si on veut dire que l’ocytocine a un rôle dans l’empathie ou encore « l’instinct maternel », il faut pouvoir faire de l’expérimentation.
Le problème, c’est qu’il n’en existe aucune qui soit possible. On ne va pas, chez une femme qui vient d’avoir un bébé, faire une ponction dans son liquide cérébral pour regarder le taux d’ocytocines qui y existe et observer si elle s’occupe bien de son bébé...
Susan Pinker parle de sprays d’ocytocine...

On utilise des sprays parce que l’ocytocine, dès qu’on l’injecte dans le sang, elle est tout de suite dégradée. On fait donc sniffer de l’ocytocine en spray nasal aux gens en se disant qu’elle va se dissoudre dans la muqueuse nasale et peut-être avoir une chance d’atteindre la circulation du cerveau. Mais tout ça, ce ne sont que des hypothèses.
Alors pour mesurer l’empathie, imaginez : on met vingt personnes dans la machine IRM, on leur montre des photos avec des visages gracieux et d’autres plus hargneux. On leur demande si elles ont trouvé les personnes sympathiques ou pas, puis on leur fait sniffer l’ocytocine et là, on s’aperçoit qu’elles ont plus de sympathie.
On est dans des cadres expérimentaux qui sont complètement artificiels par rapport à la vraie vie.
Mais est-ce que les hormones peuvent déterminer des comportements durablement ?

Certains laissent croire qu’on aurait des pulsions impossibles à réprimer. Par exemple, pour « l’instinct maternel », la femme forcément, biologiquement, serait plus attentive à son bébé.
Ce qu’il faut bien réaliser, c’est que chez l’humain, aucun instinct ne s’exprime à l’état brut. Tous les comportements qu’on qualifie d’« instinctifs » sont contrôlés par la culture.
Si on prend par exemple la faim et la soif, qui sont extrêmement programmées, il y a beaucoup d’hormones qui interviennent dans leurs processus de déclenchement. Or, l’être humain est capable de faire une grève de la faim. Il est capable de court-circuiter complètement cette programmation instinctive.
Et si on a faim, ce n’est pas non plus pour ça qu’on va voler une pomme à l’étalage.

Spécificité du cortex pré-frontal

Avec les moyens informatiques actuels, on est capable de déplier virtuellement ce cortex cérébral. Et on se rend compte alors qu’il fait une surface de 2 m2 sur 3 mm d’épaisseur. C’est dix fois plus que chez le singe.
C’est cette extension du cortex cérébral qui, d’après les spécialistes de l’évolution, a permis l’émergence des fonctions cognitives propres à l’homme : le langage, la conscience de soi, aller au-delà du réel, se projeter dans l’avenir, tout ce qui nous confère notre liberté.
L’être humain fonctionne d’abord par des stratégies intelligentes, basées sur des représentations mentales et elles ne sont absolument pas déterminées par les hormones.
Est-ce qu’il a un consensus sur ces questions ?

NEUROÉTHIQUE CONTRE NEUROSEXISME
En réaction au neurosexisme, un groupe de scientifiques (sociologues, anthropologues, neurobiologistes, etc.) veut s’inscrire dans la neuroéthique. Ils viennent donc de constituer un réseau international, le « Neurogendering network ».
Son but est d’analyser comment les travaux sur les hommes et les femmes sont transmis par les scientifiques, et comment ces travaux sont repris dans les médias. Le réseau tiendra son congrès à Vienne en septembre 2012.
On ne peut pas imaginer qu’il puisse exister une pratique scientifique qui ne soit pas influencée par le contexte social et culturel, ou par certaines idéologies.

Les scientifiques, ce ne sont pas des personnes en blouse blanche enfermées dans leur laboratoire et influencées par rien.

La notion de science doit toujours se comprendre dans un environnement, à un moment donné. On ne peut pas échapper à ça, il faut simplement en avoir conscience et quand il y a des débats, essayer de faire la part des choses.

Aujourd’hui, il y a davantage de travaux sur ces questions-là et il y a des débats. C’est très bien, c’est grâce aux débats qu’on progresse. Néanmoins, il y a aussi un regain des idées du déterminisme biologique.

Dire : « Je vois des différences dans les aires du langage entre les hommes et les femmes, ce qui explique que les femmes sont plus bavardes » n’est pas anodin. Il y a un fossé entre la réalité de l’expérience en IRM et l’interprétation qui en est faite. Il y a des dérives.



ps: je ne suis pas responsable des fautes d'orthographes des dessins, des autres, si.

pas sages en seine

JUSTE FAIS LE.
LE 16 JUIN 2012 ANDRÉA FRADIN ET GUILLAUME LEDIT

article du site "owni".

L'intelligence ne peut pas vivre sans liberté ni information, donc les coyotes leurs sont inféodés. Le site OWNI défend ces libertés sur internet en nous aidant à obtenir des informations fiables et honnêtes.


Le net sera (et est déjà) la première cible des brûleurs de livres dont j'ai parlé plus tôt dans l'article sur la mort de bradbury. C'est sans doute le plus grand enjeu après l'écologie du siècle en cours.


Et puis le nombre de coyotes parmi les hackers est à n'en pas douter considérable !



A Pas Sage en Seine, les hackers réunis sont passés aux choses sérieuses, ou plutôt aux "workshops", ces ateliers collectifs qui visent à apprendre ou à faire. Deuxième journée de festival sous le signe du "do it yourself", donc.

Seconde journée du festival Pas Sage En Seine, l’évènement qui réunit hackers, geeks de tous poils et partisans de l’Internet polisson, du côté de la Cantine, à Paris. Après une journée en forme de rappel des fondamentaux, les intervenants sont entrés dans le dur. Ou plutôt, dans le faire.





POUR UN INTERNET POLISSON !

Contre un Internet policé, choisissons l'Internet polisson ! C'est en gros le message de Pas sage en Seine, festival de ...

Car si l’intérêt d’un Internet libre et ouvert a été décliné sous toutes les formes au cours de la journée d’introduction, il s’agit de démontrer comment, concrètement, l’application des théories pouvait contribuer à créer de multiples projets. De l’inévitable encyclopédie collaborative en ligne Wikipédia aux monnaies alternatives, en passant par de petits robots dirigés par des lignes de code.

La palme du do it yourself le plus ardu du jour revenant sans doute à l’atelier “reverse engeneering” : un cours interactif pour apprendre à dépecer un malware, ce genre de petit programme qui peut pourrir votre ordinateur de bien des manières, afin de le comprendre et, éventuellement, de l’anéantir. Une conférence d’utilité publique, à destination d’un auditoire averti, susceptible de décrypter (pardon, déchiffrer) des phrases telles que “voilà un snapshot de la machine” ou “on a des batchs qui tournent.”

La carte et le territoire

C’est Gaël Musquet, d’Open Street Map, qui a inauguré cette journée travaux pratiques. Afin d’indiquer aux enfants terribles de Pas sage en Seine comment participer au mieux à ce projet d’envergure internationale, qui ambitionne depuis 2004 “de créer une carte libre du monde.” Une initiative rendue possible par le pouvoir du Net :

Longtemps réservée aux élites, la cartographie s’est vulgarisée grâce à Internet. Google a révolutionné, il y a quelques années, avec ses logiciels, la possibilité de voir des photos aériennes de son quartier, de sa maison… Open Street Map et sa communauté permet de prolonger l’expérience de ces utilisateurs, qui ne sont plus des consommateurs, mais qui deviennent des producteurs.

Gael Musquet (Open Street Map) // Pas sage en Seine 2012 (avec Bluetouff en guest) from Owni on Vimeo.

Une appropriation du territoire par les cartes qui a visiblement séduit les trublions de Pas sage, qui n’ont tout de même pas manqué de demander si on pouvait “repérer les putes sur une carte”. En s’inquiétant au passage de voir Gaël Musquet porter une chemise : ”c’est la DCRI ?”


La DCRI, ou direction centrale du renseignement intérieure, qui a récemment pris langue avec un certain Okhin, membre de Telecomix et intervenant survolté autour des questions de meatspace, cyberspace et autres questions d’identité, d’intimité et de territorialité. Questions qui résonnent avec les pratiques des habitants d’Internet. Et qu’il développe ici pour nous :

Fin de journée sous le signe du hack appliqué au journalisme. Premier volet, Kitetoa et Bluetouff de Reflets.info, ainsi que Jean-Marc Manach sont revenus en longueur sur la cybersurveillance et les fameuses barbouzeries d’Amesys en Libye. Second exemple, Alexandre Léchenet, du Monde.fr, a rejoint les trois intervenants précédents pour montrer les apports du hacking au journalisme. Illustration à l’appui avec l’enquête sur les dépassements d’honoraires des médecins en Ile-en-France. Alexandre Léchenet a aspiré la base de donnée Ameli. Le résultat est assez surprenant. Et ne nécessitait pas d’intrusion, ni talents de hacking hors du commun.

Photographies par Ophelia Noor pour Owni

Génies sans bouillr

Vendredi, F2 a proposé un reportage sur des enfants surdoués, "20 ans après"

Dès le départ, on voit qu'il y a maldonne: en fait ce ne sont pas de simples surdoués, mais des génies chacun dans sa matière. La différence n'est pas négligeable: tous les coyotes ne sont pas des génies. Ooserais-je dire que par définition, les coyotes n'en sont pas et vivent le plus souvent cachés au fond de leur tanière sans oser montrer au monde ce dont ils sont capables?





J'en profite pour exprimer ma déception quant à la façon dont nous sommes traités par les media: les "vrais" surdoués ont leur place mais pas les coyotes. Oui, on n'aura toujours le droit au reportage du mec qui a son bac à 13 ans, celle du virtuose au piano ou au violon, mais à quand un reportage consacré à ceux d'entre nous qui ont connu échecs, souffrance, phobie scolaire, déprime, voire les séjours en psychiatrie, soigné pour  un mal de vivre sans que le toubib puisse disposer des clefs nécessaires à la compréhension de son patient ?

mercredi 13 juin 2012

au tour du cerveau réel

Ci dessous un documentaire de la chaîne ARTE sur les pouvoirs de notre cerveau.

Cette vidéo a de nombreux atouts:
  1. Elle critique intelligemment l'offre de soins actuels (intérêt personnel)
  2. On apprend pleins de trucs sur la réalité de l'effet placebo (ou nocebo)
  3. Je suis persuadé que les coyotes peuvent en tirer un bénéfice direct. Ne sommes-nous pas les champions du stress "inutile" et de la somatisation ?


cerveau artificiel pour progrès réels ?

Un école polytechnique veut créer un cerveau virtuel afin de mieux comprendre le fonctionnement du vrai.

On demande à voir: je sais réparer une roue cassée sur une majorette mais sur une vraie voiture ça change un peu...
Et puis comment simuler un cerveau si justement on ne sait pas comment il fonctionne ?

Enfin la vidéo de présentation et l'article de science et avenir restent intéressants.



l'article de science et avenir ie


Le dossier "Blue rain" est lisible ci dessous.
Blue Brain: Le cerveau numérique

mardi 12 juin 2012

les enfants tirent toujours la couverture à eux...

L'Enfant Precoce Mode Ou Realite
Y en a toujours que pour les gosses, vous avez remarqué ?

Tant pis soyons fair-play c'est un très bon article.

Pensez au mode plein écran ou mieux encore utilisez l'option de download pour avoir le pdf.




Si le lien était mort demandez moi le pdf.

PI-TO-YA-BLE

Bon quand on parle de surdoués à la TV on est souvent déçus. C'est comme quand y on voit un coyote, c'est celui qui  court après Bip-Bip...



Ne reculant devant aucun sacrifice, j'ai suivi donc Sasha dans secret story 6.

Sasha qui ? Un gamin qui eu son bac à 14 ans et qui a trouvé intéressant de venir se montrer devant les cameras de la chaîne la plus culturelle de France.

Sans doute le défi était trop dur: il est déjà difficile de cacher sa particularité entouré de gens normaux mais au sein de la "maison des secrets", c'était sans doute impossible.





J'émets cependant deux hypothèses pas contradictoires:
  • Sasha ne voulait pas se cacher réellement (ça se tient)
  • Sasha est une buse malgré son 142 de QI...(pareil)



Au moins lui il est apprécié de ses copains de chambrée....



dimanche 10 juin 2012

C'est vraiment pas l'année...

Moebius, et je ne sais pas combien d'autres nous ont quitté cette année. Et là c'est le tour de Bradbury.

2012 est vraiment une sale année pour la littérature et les geeks...

Bradbury, c'est surtout fahrenheit 451 pour le commun des mortels (dont je fais partie). Un visionnaire qui a apporté autant à l'écrit qu'au 7ème art (qui s'est plus que largement inspiré de ses oeuvres).





Et sans doute un des premiers films en 3d de l'histoire !



On est en droit de se demander si ces oeuvres sont bien de la fiction. Brûler des livres ou des écrits est un acte symbolique qui existe depuis.... l'écriture. Le plus souvent, il s'agit de tuer la culture de l'autre pour le réduire à un état de sous-humain. On pouvait aussi tuer toute une génération de femmes et d'enfants pour éviter qu'un adversaire revienne se venger plus tard, mais c'était contre-productif puisque pendant longtemps un ennemi vivant pouvait se vendre sur certains marchés adaptés.

La mode en ce moment est plus à l'autodafé de corans ou de bibles, selon l'angle d'approche, mais les "jolis feux de camps" Nazis à base de poésie ou de livres de sciences ne sont pas très loin de nous non plus, dans le temps ou l'espace.

Je trouve que peu d'actes "purificateurs" sont aussi angoissants : voir des humains brûler ce qui fait leur essence (oui c'est un jeu de mots pourri), à savoir leur culture, me fiche les jetons.
Cet acte, au-delà de la mort symbolique de l'autre, est aussi un suicide à petit feu (oui encore). Nous sommes sur terre depuis une période extrêmement courte, et la transmission de l'expérience et des savoirs entre les générations est peut être la seule et unique chose qui nous sépare réellement de l'animal.

La fiction a ici un goût très amer, puisque dépassée par la réalité. Chaque jour, des oeuvres disparaissent, sacrifiée sur l'autel de la rentabilité, et ne peuvent même pas être données au grand public gratuitement grâce au "copyright". Le film "Charly" en version française par exemple n'a pas été réédité en DVD depuis la mort de la VHS. Comme dans F451, il arrive que le piratage et le partage soient les seules solutions capables de sauver des pans entiers de la culture moderne.

ci dessous un bel article sur l'auteur

et puis au fait, les livres, ça brûle à combien ?
http://www.slate.fr/story/57665/livres-brulent-ils-vraiment-451?wpisrc=sl_ipad




samedi 9 juin 2012

massacre et faux self


Ci-dessous un petit article de l'express, rédigé par une pointure, sur un atroce fait-divers (même l'appellation de fait-divers est atroce), et qui accessoirement traite des questions de faux self.


[Express Yourself] Après avoir abattu de sang-froid 69 jeunes sur l'île d'Utoeya, Breivik est arrêté par la police et son souci majeur semble être la petite coupure qu'il s'est faite à la main, et pour laquelle il réclame avec insistance un pansement, alors même qu'autour de lui tout n'est que sang, cadavres et blessés sous le choc. Il refuse d'être photographié par la police, jusqu'à ce qu'il se retrouve en sous-vêtements: il prend alors la pose devant l'objectif, comme un body-builder en pleine exhibition. Avant cela, c'est lui qui a appelé la police, à deux reprises, pour qu'on vienne l'arrêter, reprenant néanmoins sa tuerie après chaque coup de téléphone. 

Quel sens donner à tout cela? Comment comprendre qu'un homme plutôt soigné, soucieux de son apparence au point qu'on le décrive comme un métrosexuel se soit subitement transformé en Rambo tueur, dont le moins qu'on puisse dire est qu'il n'a rien de délicat, ni d'efféminé? Une fois empêché de nuire, il est placé dans un établissement spécialisé et livré à l'observation des psychiatres. Un premier diagnostic le déclare fou, mentalement irresponsable car atteint de psychose délirante. Puis, quelques semaines plus tard, une seconde expertise invalide la première et le déclare responsable de ses actes. 
Là encore, la théorie de l'attachement et les textes de John Bowlby (cf.Le lien, la psychanalyse et l'art d'être parent, Albin Michel, 2011) offrent un éclairage permettant de mieux saisir le phénomène. Comme je l'ai souligné dans ma précédente contribution, le passé familial de Breivik révèle une enfance et une adolescence marquées par la négligence affective, l'absence de limites selon sa propre plainte. C'est un jeune livré à lui-même, auquel on n'a pas permis de faire confiance à autrui, qui ne s'est pas senti entendu, compris et soutenu, dans ce besoin relationnel d'attachement instinctif à tout être humain. Après s'être montré difficile dans ses toutes jeunes années, au point qu'un placement soit envisagé pour lui fournir un foyer plus stable, il est ensuite devenu sage, apparemment sans problème, jusqu'à sa période graffitis à l'adolescence, elle-même suivie d'un tout aussi apparent retour à la normale. 
On trouve ici la marque même d'un attachement insécure et plus précisément de ce que l'on appelle un style évitant. Ce style d'attachement naît d'une adaptation forcée de l'enfant à ce que ses parents peuvent lui apporter, au lieu que ce soit les parents qui s'adaptent aux exigences développementales de leur enfant, par une attention concrète à ses besoins affectifs et relationnels. C'est aussi ce qui a été décrit par Winnicott, célèbre collègue de Bowlby, sous l'appellation de faux self. Cette personnalité de façade se développe dans un souci de protection du vrai self, qui n'est pas accepté par l'entourage et ne vaut à l'enfant que rejet ou mépris, voire banale indifférence. 
Le vrai self, condamné alors au camouflage et à la clandestinité, recèle ce qu'il y a de plus précieux et de plus vivant chez l'individu, son besoin d'attachement, d'amour et de compréhension, et toutes les émotions qui y sont associées dans ces circonstances. On y trouve donc une double réalité psychique, avec d'un côté les envies de rapprochement, d'être l'objet de soin et d'attention, et de l'autre, la colère, la peur, la honte et la culpabilité, liées à la frustration de ces besoins légitimes, mis en sourdine par crainte d'un rejet et d'un abandon pires encore. 
En parallèle à ce vrai self, se met en place le faux, avec au minimum trois composantes. La première est une composante rationnelle, "personnalité apparemment normale" selon les spécialistes actuels de la dissociation. Elle préside aux apprentissages cognitifs et gère le quotidien factuel, non émotionnel, avec rigueur et efficacité. Les deux autres interviennent, elles, lorsqu'une situation affective et relationnelle se présente. L'individu y répond alors, soit par des réactions de soumission, une conformité à ce que l'on attend de lui, sans discuter et sans se mettre en avant, soit au contraire par des réactions d'agressivité, de mépris et de rejet, avec des caractéristiques persécutrices à l'image même de ce que la personne a vécu par le passé et que son cerveau a enregistré tel quel. 
Le principe de la dissociation, résumé ici en inspiration directe des travaux de Bowlby, a en effet des bases neuronales concrètes, illustrées à ce niveau par l'isolation de secteurs entiers du psychisme, et donc du cerveau, qui traitent chacun à sa manière l'information, sans communication entre eux et sans même que l'individu soit pleinement conscient de la manière exacte dont il est en train de réagir. Des processus automatiques s'embrayent, composés d'actes et de propos stéréotypés, identiques à eux-mêmes indépendamment des circonstances, et souvent oubliés par la personne lorsque son trouble se calme et que la composante rationnelle revient aux commandes. Charge à celle-ci alors de justifier comme elle le peut les résultats qu'elle observe. 
Il semble possible de reconnaître ces diverses composantes successivement en jeu chez Breivik, et qui déstabilisent complètement ses interlocuteurs par l'aspect inapproprié au contexte de ses réactions et leur absence de cohérence entre elles. Ainsi, lorsqu'il se plaint de sa coupure minime à la main et s'impatiente de ne pas être soigné, le policier éberlué fait face à un petit enfant qui réclame qu'on lui prête attention et qu'on s'occupe de son bobo.


Ce n'est pas là le tueur froid et sanguinaire qui vient d'abattre tous ces jeunes sans sourciller, sans la moindre douleur morale, parfaitement à l'aise et légitime à ses yeux dans son rôle de Rambo justicier, chevalier templier des temps modernes. Mais, il reprend soudain une partie du personnage lorsque la photographie de sa personne en petite tenue évoque à nouveau chez lui ce culte du corps et de l'apparence virile, posant alors en body-builder, voire en chasseur au milieu de ses trophées. 

On le présente par ailleurs comme un ami intelligent, sympathique et ouvert. On le voit plein d'attention et de sollicitude pour sa mère à laquelle il offre un chien pour qu'elle se sente moins seule, lorsqu'il déménage pour la ferme où il préparera ses plans macabres. On dit encore de lui qu'il est narcissique, imbu de sa personne, sûr de lui et méprisant. Il se montre mythomane, s'inventant des diplômes et des réussites professionnelles qu'il n'a jamais eus. Lorsqu'il téléphone à la police en expliquant calmement la situation, on peut penser que c'est la partie rationnelle de lui-même qui a brièvement pris le contrôle. Celle-ci, découvrant l'étendue du désastre, appelle la police pour que cela s'arrête, incapable par elle-même de prendre suffisamment le dessus pour mettre un terme aux exécutions. Puis revient aux commandes cette autre partie de lui, qui n'en fait qu'à sa tête et suit inexorablement le programme meurtrier qu'elle s'est fixé et pour laquelle elle s'est longuement préparée. 
Son manifeste de 1500 pages est l'expression d'une vision mégalomaniaque et persécutrice, où il se place en position de sauveur. Il y a là à mon sens plus que les cinq composantes dissociatives de base que j'ai exposées plus haut, et sa personnalité semble éclater en de multiples personnages, expliquant alors comment une première expertise a pu le juger profondément instable et délirant, alors que la seconde a statué à l'exacte opposé. Comme l'indique le résumé du récent ouvrageDissociation et mémoire traumatique (Dunod, 2012) de tels troubles multiformes "posent de difficiles problèmes médico-légaux en criminologie". 

Ils ne sont pas tous des Breivik en puissance, heureusement, mais l'égocentrisme, les incivilités, le manque de respect d'autrui et l'absence d'empathie en sont les manifestations quotidiennes, ainsi d'ailleurs que l'oubli de soi, la soumission et le dévouement à autrui. On retrouve là le couple agresseur-victime, qui sévit au travail comme à la maison, et qui durera tant que le besoin d'attachement n'est pas reconnu et adéquatement satisfait chez les enfants par ceux en charge de veiller sur eux. Pour une raison que je ne m'explique pas, les phénomènes dissociatifs sont assez peu reconnus en particulier par les professionnels: ils sont soit niés, soit banalisés, sous prétexte que tout le monde fonctionne comme ça, peu ou prou. Effectivement, de très nombreuses personnes ont de tels fonctionnements automatiques et grandement inconscients en situation de stress, pour la simple et bonne raison que très nombreux sont ceux qui n'ont pas eu le loisir de développer un attachement confiant, favorisant une gestion affective et relationnelle optimale. 
Par Yvane Wiart, auteur de L'attachement, un instinct oublié (Albin Michel, 2011) et de Petites violences ordinaires : la violence psychologique en famille (Courrier du Livre, 2011), chercheur au Laboratoire de psychologie clinique et de psychopathologie, Institut de Psychologie, Université Paris Descartes. 

jeudi 7 juin 2012

Quand le cerveau gauche dit merde au cerveau droit

Ci-dessous une copie d'un article de Slate qui nous concerne plus que les autres.

En effet notre cerveau droit fonctionne plus que le gauche... D'où notre mode de pensée et notre créativité, mais pas que...
Et puis toujours cette hyper-sensibilité qui vient fiche son bazar...

La page originelle: http://www.slate.fr/lien/57229/neurosciences-culpabilite-depression

Vous pensez que vous êtes nuls et que vous n'allez pas vous en sortir? Ne vous inquiétez pas, ce n'est pas entièrement de votre faute. C'est en tout cas ce que révèle uneétude, publiée le 4 juin dans la revueArchives of General Psychiatry. Des neuroscientifiques britanniques viennent de montrer que le cerveau des personnes atteintes de dépression réagissent différemment au sentiment de culpabilité, même après que les symptômes ont disparu.


Le sentiment de culpabilité serait lié à une rupture de communication entre deux régions du cerveau, associées justement à la culpabilité. «Pour la première fois, nous mettons en lumière les régions du cerveau qui interagissent pour établir un lien entre le comportement socialement acceptable –le lobe temporal antérieur– et le sentiment de culpabilité –la région du cerveau subgénual– chez les personnes qui sont sujettes à la dépression», indique le chercheur principal Roland Zahn


Effectivement, le lobe temporal antérieur nous aide à placer nos propres actions dans un contexte social large et permet ainsi d'être à l'écoute des autres ou d'être en mesure de juger. Tandis que le cortex cingulaire s'active lorsque nous pensons que le comportement d'autrui ou bien le nôtre mérite le blâme ou l'indignation indique le Los Angeles Times. 
Pour réaliser cette étude, les chercheurs de l’université de Manchester ont utilisé l’IRM fonctionnelle (imagerie par résonance magnétique) afin d’analyser le cerveau de 25 personnes ayant souffert de dépression majeure, mais ne présentant plus de symptômes depuis au moins un an. Ils les ont ensuite comparés avec les cerveaux d’un groupe témoin qui n’a jamais souffert d’état dépressif. Les deux groupes ont été invités à mal agir en étant par exemple avare ou autoritaire envers leurs meilleurs amis, explique le site HealthDay.
Les chercheurs se sont alors rendu compte que les personnes ayant eu des antécédents de dépression ont montré des réponses différentes dans les régions du cerveau associées à la culpabilité, déclare Roland Zahn dans son communiqué.
Dans le groupe de personnes qui n'ont pas d’antécédents familiaux ou personnels par rapport de dépression, les régions qui composent le réseau fronto-limbic (c’est-à-dire un ensemble de structures primitives du cerveau qui nous aident à traiter et répondre à des émotions fortes) ont été en connexion avec le lobe temporal antérieur. Alors que «ce “découplage” des deux régions se produit uniquement lorsque les personnes, sujettes à la dépression, se sentent coupables ou se blâment, mais pas quand elles se sentent en colère ou blâment les autres. Cela pourrait refléter un manque d’accès aux informations sur ce qui est exactement inapproprié dans leur comportement lorsqu'elles se sentent coupables, étendant ainsi la culpabilité à des choses dont elles ne sont pas responsables et se sentent donc coupables de tout», explique le scientifique dans le communiqué reprit par HealthDay.
«Notre recherche permet de fournir le premier mécanisme cérébral pouvant expliquer l’observation classique de Freud qui disait que la dépression se distinguait de la tristesse normale par la prédisposition à des sentiments exagérés de culpabilité ou d’auto-accusation», indique le docteur Roland Zahn.
Photo: How to Overcome Depression/Kevin Dooley  via Flickr CC License by

mon enfant est hyper émotif

A voir
Permettez-vous 4 bonnes minutes d'avance rapide avant le démarrage du sujet.

Les maternelles

Diffusé le mardi 5 juin 2012
Disponible jusqu'au mardi 12 juin 2012
Durée :
01:05:35

http://www.pluzz.fr/les-maternelles-2012-06-05-08h45.html


Pourquoi s'intéresser à ça ? Mais que parce que tous les coyotes l'ont été par définition, et que les chats coyotes ne font pas des chiens.

La preuve en citations ?

"le point le plus important (...) les passions développent (...) incroyablement notre cerveau"
"la plupart des génies sont des hyper-émotifs"
Et voilà tout est dit après 26 minutes !


La sensibilité extrême fait partie des forces et faiblesses constitutives des coyotes. Sensibilité face à un livre, un film, un paysage, le malheur ou le bonheur des autres, etc.

Maintenant faut le gérer....et ça commence par prendre conscience de sa différence. Prenons le parti que c'est aussi une source de richesses. Il faut savoir que nous n'obtenons le bonheur que quand les autres l'obtiennent aussi, et que nous devons nous blinder au malheur des autres en revanche.

Et ça marche avec les zèbres ! A plusieurs reprise l'aspect héréditaire est pointé fortement.

Citations "secondaires":
"il y a une base génétique" (reste à voir le sens du mot génétique dans cette phrase)
"tout est trop fort"
"rationaliser n'est pas efficace"
"l'hyper-émotif a un hyper-besoin d'amour"
"les batteries se déchargent beaucoup plus vite"
"il y a hyper-somatisation"
"ce n'est pas une maladie, c'est un trait de personnalité"
"les hyper émotifs sont les moteurs de la société moderne"
"c'est un véritable 6ème sens (...) peut être un outil génial"

Témoignage:
"j'avais l'impression d'avoir plusieurs vies"
"à force de mettre un mouchoir dessus, ça devient un couvercle"
etc.


Un lien en corrélation avec le sujet: http://www.cps-emotions.be/mindfulness/


Et toujours : attention aux pervers narcissiques qui sont nos vampires émotionnels !

mardi 5 juin 2012

Le livre du futur

Pas de fatigue visuelle, un écran parfaitement visible en pleine lumière, plus d'un millier de livres en quelques grammes; le livre du futur existe au présent: c'est le livre électronique.

Pour ma part j'ai testé le prs-600 de Sony, qui doit encore détenir le record de la meilleure tenue de batterie, soit plus de 8000 pages tournées avec une charge ! De quoi survivre une bonne semaine de vacances même pour les plus gourmands. 

Je suis pas là pour faire la pub d'un modèle sur un autre, mais comme je me suis offert celui-là à l'occasion d'une promo qui ne se refusait pas, je ne peux parler que de celui-ci.

En dépit d'une relative lenteur à rafraîchir les pages qui ne convient pas forcément à notre vitesse de lecture, ce genre d'objet possède bien des avantages en plus de ceux précités. Les modèles tactiles sont plus sympas, donnent l'impression de tourner des vraies pages, mais la surcouche imposée sur l'écran peut créer des reflets en particulier si on lit avec une lampe (ça le fait pas au soleil).

Sur ses concurrents vendus par la Fnac ou Amazon pour ne citer qu'eux : pas de DRM, on peut lire tout ce qu'on trouve, et aussi ce que l'on crée soi-même. Il permet donc l'échange de fichiers entre potes, or la lecture est bien un plaisir solitaire à partager ! 

Selon le prix d'achat, le modèle, votre appétit de lecture, un livre électronique peut se trouver rentabilisé en à peine 3 mois (voire en une semaine si vous optez pour une offre "alternative" ou des lectures tombées dans le domaine public).

Spécifiquement, j'ai aimé l'utilisation des notes personnelles, les renvois vers les lexiques , etc.

Les prix sont en baisse  pour les lecteurs, ça devient intéressant. Mais le prix des livres reste trop élevé et l'offre légale ridicule. Dur de résister aux sites de partage donc, surtout que l'offre classiques et science-fiction que l'on trouve sur ces sites est richissime. A noter que parfois les versions "non officielles" sont de meilleure qualité que les payantes : meilleure traduction, meilleure relecture.

A vous de chercher, voire de générer vos propres livres via les logiciels d'OCR.

Détail qui compte: la technologie d'encre électronique est géniale (consommation d'énergie, confort) mais ne permet pas l'affichage en couleur; de plus les écrans ne dépassant que rarement les 6  pouces de diagonale, ne comptez pas lire de BD avec (sauf des mangas à la rigueur).
Pour ça il y a les pdf, préférez alors une tablette performante. Vous serez gêné cependant par la lumière  extérieure et vos yeux seront très vite à la peine : écrans rétro-éclairés. Le budget "appareil" explosera aussi.


Dans le domaine public ? Jules Verne, Zola, etc.

Ce site par exemple vous guidera vers des fichiers libres de droits, mais certains sont également disponibles à la Fnac (par exemple):


Lisez !


Le test du sony à moi que j'ai :

ps: il existe des logiciels "OS" tiers pour ce lecteur qui ajoutent encore plein d'autres fonctions et qui marchent très bien, mais je vous laisse chercher !

lundi 4 juin 2012

le petit chat est mort

Loin, très loin de Molière, en voilà un qui s'est bien remis de la mort de son chat....


http://www.dailymotion.com/video/xrb5fx_dead-pet-cat-is-turned-into-flying-helicopter_fun?search_algo=1

le Qi par Charly Gordon

le Qi par Charly Gordon (Des fleurs pour algernon)

Le Pr Nemur dit que c'est quelque chose qui mesure l'intelligence que l'on a (..) Mais le Dr Strauss a eu  une grosse discussion avec lui et a dit qu'un QI ne pèse pas du tout l'intelligence. il a dit qu'un Qi dit jusqu'où peut aller votre intelligence comme les chiffres sur un verre à mesurer. Encore faut il remplir le verre avec quelque chose.
Burt Seldon (...) dit qu'il y a des gens qui diraient que Nemur et Strauss sont dans l'erreur (..) le QI mesure  un tas de choses différentes y compris certaines des choses que vous avez déjà apprises et que ce n'est pas du tout une bonne mesure de l'intelligence.
Je ne sais donc toujours pas ce qu'est un QI et tout le monde en donne une définition différente.
(...)
Je n'ai rien voulu dire mais je ne vois pas, s'ils ne savent pas ce que c'est ni où c'est, comment ils peuvent savoir combien on en a.






A ce stade du livre, Charly a atteint un QI d'environ 100, contre 70 au début de l'histoire. Il montera jusque 150 et au delà avant d'entamer sa cruelle involution.

maux inavoués


les maux inavoués des adultes surdoués.

http://www.lemonde.fr/vous/article/2012/05/14/les-maux-inavoues-des-adultes-surdoues_1700385_3238.html

un bon article de fond, avec des liens précieux et des commentaires parfois bien fendards...


NB: dommage que lorsque vous faites une recherche internet vous tombiez d'abord sur les surdoués putatifs de secret story 6, mais c'est la magie du net.