mercredi 25 juin 2014

les surdoués en entreprise

Le prix "utopia" est décerné à cet article des Echos sur l'intégration des surdoués en entreprise.

Sans doute pour aller là où la main de l'homme n'a jamais posé le pieds ?

http://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/cercle-101710-premiere-entreprise-de-surdoues-lidee-du-benefice-social-et-societal-1017226.php


vendredi 20 juin 2014

Des fleurs pour le papa d'Algernon

L'auteur aura survécu à sa créature.

Daniel Keyes est mort cette semaine à 86 ans, le 15 juin pour être précis.

On n'en a pas beaucoup parlé dans la presse, c'est dommage.

Mais bon faut les comprendre : y a les grèves et le foot à la tv.


«Si par hasard vous pouvez mettez quelques fleurs si vous plait sur la tombe d'Algernon dans la cour».

lundi 2 juin 2014

Avez vous un chat ou un chien ?

La question n'est pas innoncente: il parait que les propriétaires de chats sont plus intelligents que ceux qui ont des chiens.

Bon... moi j'ai aussi un cochon d'inde, je ne sais pas si ça interfère avec l'étude?

Les amoureux des chats seraient plus sensibles et introvertis, moins conformistes.

je vous laisse à cet article assez léger.

http://www.slate.fr/life/87913/gens-aiment-chats-plus-intelligents-ceux-qui-aiment-chiens

Sinon, je suis inquiet car il parait que la ressemblance entre maîtres et animaux peut aller jusqu'aux problèmes de poids... Mon chat fait 8.5kg...

dimanche 1 juin 2014

Si tu ne peux pas faire l'ENA, ne pense même pas à faire Secret story

Pas de véritable actualité pour les coyotes depuis des lustres, mais là je ne peux m'empêcher de partager cet article de slate.fr (lui même pompé à Draft) :


Si tu ne peux pas faire l'ENA, ne pense même pas à faire Secret story: le taux de sélectivité est plus élevé que celui des grandes écoles.


La question de la télé-réalité est souvent abordée dans un sens qualitatif, mais très rarement sous l’angle quantitatif. S’il existe de  nombreuses études sur l’origine sociale des candidats, elles sont plus rares à poser la question suivante: à quelle échelle se situe la sélection de la «normalité».
Selon nos calculs, ce sont plus de 2.017.000 candidatures qui ont été reçues par les productions, entre 2001 et mars 2014, pour seulement 3.500 personnes effectivement admises à participer aux émissions.
Deuxième surprise, il n’y a pas de corrélation entre le temps et l’augmentation ou la diminution du nombre de personnes castées. On remarque d’ailleurs que le pic de candidature date de Loft Story 2 en 2001. Il n’y a ni tendance à l’essoufflement ni intérêt croissant, les variations de la courbe des castés et de celle des candidats semblent plutôt influencées par les suppressions et reprises d’émissions.

Grande disparité de sélection entre les émissions

Si toutes les émissions possèdent des objets variés, elles possèdent également des stratégies de castings différentes. Ainsi, l’émission la moins sévère ou ciblant le plus ses candidats est —logiquement ?— Top chef avec 33 castés pour 1 place en 2011.
Des émissions comme Top Model (2007), ou l’Ile de la tentation (2007), Maman cherche l’amour (2008) sont sensiblement plus sélectives avec environ 0,5% d’admis. En moyenne, les émissions oscillent entre 0,1% en 2003 et 0,3% en 2012.
La palme de l’émission la plus attractive et la plus élitiste revient à Loft Story 2: la production déclare avoir reçu 200.000 candidatures au total, de toutes formes, pour 13 places. Ce qui donne 15.384 candidatures pour 1 place.
Le nombre de candidats fait partie de la mécanique de jeu, par conséquent, il est susceptible d’être gonflé pour donner la mesure du défi. Le téléspectateur doit être mis à distance par une logique d’éviction/élection, qui rend d’autant plus enviable les participants au jeu.
Ce fait est d’autant plus vérifiable lorsqu’il s’agit de jeux appuyant sur le glamour, ou de télé-crochet. Par ailleurs, dans une logique de prestige, plus le ratio entre les sélectionnés et le nombre de candidats est faible, plus cela rend aisé la chasse aux futurs candidats d’une saison sur l’autre: c’est le ressort narcissique de la candidature qui est aussi à la base de la variété attendue par les professionnels du secteur.

Plus élitistes que les grandes écoles

Sur la période le taux de sélection moyen par année tend vers zéro, la moyenne pour toutes les émissions est de 920 candidats par place.
Le tableau ci-dessus compare les taux de sélection de trois grandes écoles avec le programme Mars One et Secret Story. Seul le programme Bas Lansdorp est comparable aux grandes émissions de télé-réalité, avec un nombre de sélections autour de 0,01%, contre 3% pour l’ENA, 7% pour HEC et 10% pour Sciences Po.
Bien sûr, l’engagement pour passer un concours est plus intense que celui demandé pour télécharger et remplir un dossier de candidature. Mais l’important dans ce rapport entre télé-réalité et grandes écoles, c’est finalement le résultat contre-intuitif, qui amène naturellement cette question: comment la sélection d’une forme fantasmée de normalité peut être plus pointue que la sélection des élites dirigeantes.
Il ne s’agit pas que d’une question de volume, puisque même pour les émissions plus modestes, dans des ordres de grandeurs comparables à ceux des grandes écoles, le pourcentage de vainqueur reste inférieur. En tout cas, si vous envisagiez de suivre les traces de Nabila et devenir une icône pop, envisagez plutôt une carrière de PDG, c’est plus raisonnable.

Draft

Cet article a déjà été publié sur le site du magazine en ligne Draft.